Nous étions dans les années 1967 - 1968 et, alors que j'étais encore enfant, je conduisais, sur les genoux de mon père, le camion de l'entreprise familiale. Plus tard, je n'ai plus eu besoin de ses genoux pour conduire seul. Je venais d'apprendre la conduite automobile. Plus on accélérait, et plus cette "boite métallique" vous procurait des sensations totalement autonomes. Pour mieux assimiler cette découverte, et par le biais de revues spécialisées, je commençais à me familiariser avec le sport automobile, et notamment avec les noms des pilotes qui l'animaient à cette époque, tels que Jacky Ickx, Graham Hill, Dennis Hulme, Bruce McLaren, Jack Brabham, Jackie Stewart, ... des Messieurs quoi. Dans chaque compte rendu, 10 - 12 lignes et parfois de gros titres, étaient consacrés à Jacky Ickx :
Bien entendu, Jacky n'a pas connu que des moments de gloire ou de succès, mais ce qui m'a tout de suite attiré en lui, c'est surtout sa "présence" en course, et, mais ça je ne le découvrirais que plus tard, son immense talent. En Grand Prix, c'était un des pilotes les plus rapides, un attaquant tout en finesse qui ne manquait pas d'audace. Il a souvent tenu la dragée haute à ceux qui ont eu plus de chance que lui au moment venu. En Sport, il faut aller vite mais aussi économiser la mécanique. Ickx était le pilote idéal pour ce genre d'épreuves. Il calquait sa course sur l'état de fraîcheur de la voiture, et les 24 heures du Mans, entre autre, ont été à plusieurs reprises la confirmation de ce trait de caractère. Aussi bien en vitesse pure, qu'en endurance, il n'avait plus rien à prouver, aussi, il a choisi un compromis. L'édition 1982 et surtout 1983 du raid Paris - Dakar, nous ont démontré que même dans ce domaine il n'avait plus rien à prouver non plus. Son savoir de la course et ses aptitudes techniques ont fait, que son entrée ou son passage chez un constructeur tel que : Ford, Ferrari ou Porsche, était toujours accepté et respecté. Tous ces cumuls d'exploits personnels et de talent, ont fait que je suis tombé "amoureux" de ce pilote. Je ne le connais pas personnellement pour autant, mais je n'ai pas voulu admirer sa carrière en égoïste. Je ne suis pas, et je n'ai surtout pas la vocation d'un écrivain, mais j'ai écrit ces lignes comme elles me venaient, dans la mesure de mes connaissances en y mettant tout mon cur pour essayer de mieux faire connaître cet inconnu célèbre qu'est Jacky Ickx. Au nom de tous ses admirateurs, je remercie Monsieur Jacky Ickx, pour avoir marqué de son passage, l'Histoire du Sport Automobile. |